Mohamed Ben Ahmed révolutionne le secteur aquacole avec « AquaDeep ».

AquaDeep a révolutionné le secteur aquacole en Tunisie particulièrement à Sousse et Tunis. La start-up est aussi considérée comme un modèle dans son secteur en Afrique.

Cette jeune entreprise, créée en juillet 2021, s’est très vite distinguée grâce à ses pratiques innovantes dans le domaine aquacole et notamment par son utilisation de l’Intelligence Artificielle (IA) et de l’Internet des Objets (IoT). La startup a développé un système performant qui permet de compter les larves et de suivre les populations aquacoles tout au long de leur cycle de production au sein des bassins, ce qui n’était pas possible auparavant, la phase larvaire étant l’une des plus délicates à analyser dans l’élevage des poissons.

La jeune entreprise tunisienne a travaillé en collaboration avec plusieurs écloseries et particulièrement avec « l’aquaculture tunisienne » pendant trois ans. « Ali et Youssef m’ont vite rejoint comme associés avant même la création officielle de l’entreprise, la charge de travail était trop élevée pour moi. », explique Mohamed Ben Ahmed, CEO de l’entreprise, passionné par la préservation de l’environnement et le développement durable.

Mohamed a consacré de nombreuses années à la recherche et au développement de technologies novatrices dans le domaine de l’aquaculture. Après l’obtention de son Bac S, il s’est lancé dans des études d’ingénieur en informatique pendant cinq ans en Tunisie. C’est lors d’un projet académique qu’il devait réaliser, que des professionnels venus visualiser les différents projets des étudiants, l’ont repéré et considéré sa proposition comme un projet révolutionnaire et très ambitieux qui devait absolument être développé.

Mohamed Ben Ahmed a reçu le prix « MedFish4Ever », une distinction qui met en lumière les pratiques innovantes dans les domaines de la pêche et de l’aquaculture. Il a également été honoré du prix POESAM grâce à son projet et la FAO a validé la solution et jugé son projet comme révolutionnaire ! » Pour moi, c’est une fierté que la FAO valide ce que j’ai créé. »

Pour ce projet, Mohamed n’a bénéficié d’aucune aide financière ni de levée de fonds. Il s’est autofinancé pour la création de son entreprise. « D’un point de vue technique, l’aquaculture tunisienne nous a été d’une grande aide. C’est grâce à elle que nous avons pu tester nos produits (grâce à leurs bassins) et nous améliorer aujourd’hui. Aujourd’hui, c’est notre plus gros partenaire. »

Mohamed ben ahmed, a encore plein de projets en tête mais a décidé pour l’instant de rester focus sur son entreprise. « J’ai plusieurs idées dans différents secteurs, mais pour l’instant ma priorité, c’est Aquadeep, après une éventuelle levée de fonds, on pourra se développer davantage. »